Pour lutter contre l’influenza aviaire
dans les basses cours
Vous trouverez ci-dessous les mesures à prendre si vous êtes en possession de volailles en basse-cours. Renforcement des mesures de biosécurité pour lutter contre l’influenza aviaire.
— Arrêté n°47 2017 03 20 0001 du 20 mars 2017 modifiant l’arrêté n° 47 2017 02 24 003 déterminant un périmètre interdit suite à une déclaration d’infection d’influenza aviaire hautement pathogène. |
Devant la recrudescence de cas d’influenza aviaire hautement pathogène en Europe dans l’avifaune sauvage, en tant que détenteurs de volailles ou autres oiseaux captifs destinés uniquement à une utilisation non commerciale, vous devez mettre en place les mesures suivantes :
Si vous êtes dans une commune en risque élevé :
▶ confiner vos volailles ou mettre en place des filets de protection sur votre basse-cour.
Dans tous les cas :
▶ exercer une surveillance quotidienne de vos animaux.
Par ailleurs l’application des mesures suivantes, en tout temps est rappelée :
— protéger votre stock d’aliments des oiseaux sauvages, ainsi que l’accès à l’approvisionnement en aliments et en eau de boisson de vos volailles ;
— aucune volaille (palmipèdes et gallinacés) de votre basse cour ne doit entrer en contact direct ou avoir accès à des oiseaux sauvages et des volailles d’un élevage professionnel et vous devez limiter l’accès de votre basse cour aux personnes indispensables à son entretien. Ne vous rendez pas dans un autre élevage de volailles sans précautions particulières ;
— il faut protéger et entreposer la litière neuve à l’abri de l’humidité et de toute contamination sans contact possible avec des cadavres. Si les fientes et fumiers sont compostés à proximité de la basse cour, ils ne doivent pas être transportés en dehors de l’exploitation avant une période de stockage de 2 mois. Au delà de cette période, l’épandage est possible ;
— il faut réaliser un nettoyage régulier des bâtiments et du matériel utilisé pour votre basse cour et ne jamais utiliser d’eaux de surface : eaux de mare, de ruisseau, de pluie collectée… pour le nettoyage de votre élevage.
Si une mortalité anormale est constatée : conserver les cadavres dans un réfrigérateur en les isolant et en les protégeant et contactez votre vétérinaire ou la direction départementale en charge de la protection des populations. |
Pour en savoir plus : http://agriculture.gouv.fr/espace-professionnelmesures-et-indemnisations